Conduite connectée et automatisée
L'EATA définit les prochaines étapes pour le développement de la conduite du futur

La European Automotive Telecom Alliance (EATA) a présenté les prochaines étapes pour rendre possible la conduite connectée et automatisée. Lors d'une table ronde dirigée par Andrus Ansip, vice-président de la Commission Européenne, on s'est penché sur les dernières évolutions technologiques et leurs avantages socio-économiques pour les habitants européens. L'EATA a profité de l'occasion pour introduire un plan à étapes pour le déploiement des véhicules sans chauffeur, y compris ses projets pilotes (cette année dans une première phase en Belgique, en France,en Allemagne, aux Pays-Bas et en Espagne) et un dialogue permanent concernant la législation. Il faut aussi investir dans le réseau digital européen et accorder l'attention nécessaire à la sécurité digitale, la confiance et la protection du client. "Nous devons éviter que la législation ne bride tout", dit-on. De plus, l'alliance a annoncé qu'elle a fait une proposition pour investir dans la Connecting Europe Facility afin d'accélérer le développement de la conduite connectée et automatisée. "En utilisant les dernières technologies, l'Union Européenne peut permettre un transport plus intelligent, plus sûr et plus écologique et augmenter en outre sa compétitivité sur le plan international". A cet égard, l'EATA a signé un 'Memorandum of Understanding' avec la 5G Automotive Association (5GAA). "Etant donné la complexité et la diversité du système de conduite automatisée et connectée, il est important de collaborer avec différentes industries."